6ème Jour de Marche.

 

Aujourd'hui, démontage de tentes en 10 min, on prend notre petit déj. Et nous marchons une petite demi-heure pour retrouver le minibus. Ça y est c'est fini.... bouuooouuuu. En tout cas, ça a été une bonne coupure du monde de fou (email, téléphone, IM, voitures, etc.). On emballe tout dans le mini bus, on dit au revoir aux muletiers et on les félicite pour la nourriture, leur aide et leurs exploits dans la neige. Nous prenons la route et en une demi heure nous nous trouvons à Ait Ben Adou, village classé par l'UNESCO comme patrimoine mondial. Le village a été rénové mais aussi complètement envahi de petits magasins, un vrai souk à touristes. C'est le Mont St Michel du Maroc. Il faut traverser l'oued en cru....et donc pas de pierres apparentes pour ne pas se mouiller les pieds. Bien sûr, il y a des enfants avec leurs ânes pour proposer aux touristes de traverser les pieds au sec contre quelques dirhams.... Mais nous on est des durs, des marcheurs, des vrais, et un petit oued en cru ne nous fait pas peur. On y va donc du mieux que l'on peut... ce qui veut dire les pieds bien mouillés. Ça fait floc floc quand on marche. Comme on est revenu dans la civilisation, on retrouve par la même les touristes (que nous sommes). Le village est superbe, ancien relais de caravanes, dernier repos avant la traversé de l'Atlas, direction Marrakech, à une distance de 3 jours de marche (40Km en moyenne par jour). Au retour vers le minibus, on a retraversé cet oued, et cette fois on remonte le pantalon et on y va franco car ça monte jusqu'au genou. Julie, Arno et Laurent prennent la peine de se déchausser mais bon, on change nos chaussures au minibus. Magali a même eu la chance de traverser l'oued sur le dos de Saïd. Non pas qu'il a voulu éviter à Magali de se mouiller les pieds (puisqu'ils l'étaient déjà), mais pour éviter que le courant l'emporte et qu'on soit obligé de la repêcher en catastrophe. C'est qu'il faut avoir de l'équilibre pour traverser ces petits cours d'eau. Et nous voilà reparti en minibus. On s'arrête à 1 heure de route pour manger une super tagine au bord de la route. Les 180 km vers Marrakech sont impressionnants, les "règles" de conduite sont propres au pays....d'un oeil extérieur ça fait Glups plus d'une fois. On arrive finalement entier à notre hôtel où une bonne douche nous attend pour enlever les 5 couches de crasse que l'on a. Saïd nous donne rendez-vous à 19h pour manger chez lui. Nous en profitons pour faire nos petites emplettes. Confiseries Marocaines pour le retour, On a même demandé à Saïd de nous faire quelques courses, ça évitera de marchander et tout le monde est content. On rapporte 5 litres d'huile et quelques épices.

Note: “Le Maroc est un pays froid où le soleil est chaud.” Maréchal Liautey

Saïd nous indique comment aller chez lui, nous décidons d'y aller à pied pour ne pas perdre la main. D'après Saïd c'est à 40min en ligne droite. On passe donc les murs de Marrakech et on marche le long d'une grande artère dans le quartier de Guéliz. C'est marrant on passe devant des magasins identiques à ceux de France: Etam, Zara, Auchan, etc... Après 45 min de marche on pensait être au rendez vous devant la caserne... Et là, Saïd nous klaxonne avec son Kangoo. On monte à 7 dedans, un peu entassés, mais c'est comme sur les mobylettes où ils arrivent a monter à 4 (le mari, la femme, et les 2 enfants) ou les ânes où ils arrivent à faire tenir 5 enfants. Et là, on s'aperçoit qu'il nous aurait fallu marcher encore 30 bonnes minutes. On arrive donc dans le quartier de Saïd. Superbe maison à 2 étages plus terrasse et un 3eme étage en construction prochainement. Toute la famille y vit. On fait connaissance, on rigole bien. Saïd reçoit son "1000 bornes" dédicacé. Nous prenons le traditionnel thé à la menthe. Et nous continuons par un superbe couscous que nous mangeons tous dans le même super géant plat. Encore une fois on s'en met plein la panse et c'est super bon. Au retour on s'entasse encore dans le kangoo. Saïd hésite à nous raccompagner car il n'a que sa licence de guide pour la montagne, pas la ville. Il peut donc se faire arrêter s'il nous transporte. (il devrait passer par un transporteur local ou nous mettre dans des taxis. On prend donc les petites routes et évitons les carrefour où l'on voit des policiers. On rigole bien. Il nous dépose à la limite de l'enceinte de Marrakech et on fini le parcours à pied (5min).


La vallée des amandiers

Les villages se succèdent dans ce paysage mi-désertique.

Aït Ben Adou

La traversée des touristes.

Notre guide tel un Apache aux aguets

Qu'est ce qu'il ne ferait pas pour la gazelle Larive

Carte postale

Oui..... c'est cela.

La petite troupe... Magali étant derrière l'appareil photo!